Les résultats budgétaires, pour fin avril 2016, dévoilés

Les résultats budgétaires, pour fin avril 2016, dévoilés
3 juin 2016
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Suite au point presse donné par le Gouvernement ce 2 juin, les résultats budgétaires ont été dévoilés. Retrouvez ci-dessous les chiffres communiqués :

Au 30 avril 2016, les Recettes s’élèvent à 352 M€, en hausse de + 7 M€ (soit + 2,1 %) par rapport à 2015 à la même période et en avance de + 8 M€ sur les prévisions budgétaires de saisonnalité.

Le total des recettes fiscales à fin avril 2016 s’élève à 264 M€ contre 250 M€ à fin avril 2015, en hausse de + 14 M€, soit + 5,5 %.

Les recettes nettes de la TVA, de l’impôt sur les bénéfices et des droits de mutation s’élèvent à 244,5 M€, soit une progression de près de 14 M€ par rapport aux résultats enregistrés le 30 avril 2015 ; cette évolution positive tient à la TVA (+ 8,5 M€) et aux droits de mutation (+ 6,3 M€).

Les produits et recettes des services administratifs sont en augmentation de + 2,8 M€ (soit + 37,6 %). Les produits et revenus du domaine de l’Etat présentent, en revanche, un net écart (‒ 9,6 M€, soit – 11 %), cependant temporaire, par rapport à 2015 à la même période en raison notamment du changement de la date de versement des dividendes d’une des sociétés monégasques dans laquelle l’Etat détient une participation, désormais fixée au mois de mai au lieu de février.

Les Dépenses s’élèvent à 338 M€, soit + 15,6 M€ (soit + 4,8 %) par rapport à fin avril 2015 et en décalage de – 4 M€ par rapport aux prévisions budgétaires saisonnalisées.

Les dépenses de fonctionnement affichent une augmentation de + 5,4 % (soit + 7,4 M€) par rapport à 2015 à la même période. Cette variation s’explique notamment par des décalages de paiement de prestations, tout en restant conformes aux inscriptions budgétaires.

Les dépenses d’interventions publiques enregistrent également une hausse de + 7,8 % (soit + 10,1 M€) liée également à des décalages de paiement de certaines subventions et affichent un taux d’exécution de 56 % par rapport aux inscriptions primitives, parfaitement en ligne avec celles-ci.

Enfin, les dépenses d’équipements et d’investissements affichent quant à elles, à ce stade de l’exécution budgétaire, une quasi stabilité (- 2 M €, soit– 3,5 %) en raison d’échéances de facturation différentes sur les gros chantiers pour l’exercice en cours.

Ainsi, l’excédent de recettes à fin avril 2016 s’élève à 14 M€ en diminution de – 8,5 M€ par rapport à celui constaté en 2015 à la même période ; cependant, cette évolution à la baisse du résultat à fin avril 2016, qui est plus d’ordre « conjoncturel », n’est pas le reflet d’une tendance de fond pour l’exercice en cours et reste parfaitement en ligne à ce stade avec une prévision de résultat en excédent de recettes.

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